Histoire/Patrimoine
Histoire/Patrimoine
Histoires et cancans de Clapiers,
OPUS, Clapiers du bas
La rédaction a été faite par les enfants, qui racontent avec leurs mots ce qu’ils ont retenu de leurs échanges avec les anciens du village (2013).
Origine du nom de Clapiers :
Le nom de Clapiers serait, comme nous l’a expliqué Etienne le CLAPAS, le tas de pierres dans la langue des occitans. Clapiers a été construit sur un tas de pierres.
Marcelle nous a dit qu’à Clapiers, il y avait avant beaucoup de lapins et notamment, à la Garenne, en haut du village.
La Garenne était également l’espamdidou du haut : l’endroit où les gens de Clapiers venaient étendre leurs habits après les avoir lavés au bassin, près de l’église.
Le saviez-vous ?
En 1884-1885, la mairie était à la fois une mairie et une école. A droite, l’école des filles et à gauche celle des garçons.
Les maîtresses avaient leur appartement au-dessus de leur classe. Au milieu, c’était la mairie.
A côté de la mairie, il y a avait une place où des vendeurs ambulants, venaient. On vous racontera, dans le prochain livret, des anecdotes de l’estamaille, le paillerotte, de Marie le roi de l’occasion…
La rue Bonnefoi,
anciennement rue des Ecoles
Cette rue était un des chemins les plus importants de Clapiers. Il y avait la maison du garde champêtre. Il s’appelait Jésus Paris. Il était policier. Il surveillait tout le village. C’était lui qui s’occupait des douches municipales.
Jean-Pierre nous a dit que les gens d’avant se lavaient une seule fois par semaine, le samedi, aux douches. Peu de gens avait un puit ou l’eau dans la maison. Ils allaient à la fontaine puiser l’eau.
Après, la Mairie avait installé une télé au foyer, dans la maison du garde champêtre. Tous les gens pouvaient regarder la télé mais seulement quand le garde ouvrait. Jean-Pierre se souvient d’avoir vu un match de l’équipe de France de Foot.
En face, il y avait une boulangerie où Elie cuisait le pain. Dans le village, très peu de personnes avaient un four. Ils allaient donc demander à Elie de prêter le four pour cuire les tartes et les plats.
Marcelle et Paulette nous ont dit qu’à la fin de la route, c’était la fin du village. Il n’y avait que des vignes.
Jean-Pierre nous a raconté qu’à la place du poste de police, il y avait un potager et qu’en face, il y avait le poulailler de la famille à Elie.
A l’école Victor Hugo, notre cantine d’aujourd’hui était une remise où les ânes mangeaient.
La Dabalade était la descente de la remise vers l’Eolienne.
A chaque fois que le vent s’engouffrait sur l’Eolienne, la pompe marchait. La pompe remontait l’eau du Lez dans tout le village. Il y avait un lavoir au pied de l’Eolienne, un bassin près de l’église et des fontaines dans le village. Les gens y allaient laver leur linge.
A l’Eolienne, Paulette nous a raconté que son mari était tombé dans le bassin du lavoir et qu’elle avait rigolé au lieu de l’aider.
Les croix étaient là pour définir le début et la fin du village, sur plusieurs entrées.
On raconte même qu’elles protégeaient Clapiers des sorcières et des mauvais esprits.
La source alimentait les jardins.
Etienne nous a fait entrer dans son jardin ; à l’époque presque tous les Clapiérois avaient un jardin.
Etienne continue à produire ses légumes. Il nous a montré ses tomates, ses petis pois et on a même goûté les fraises.
Il nous a dit aussi que depuis 1600 il y a des jardins ici.
Ensuite, il nous a montré le chemin que faisait la source. Elle va jusqu’au Pigeonnier. Il nous a aussi montré des traverses. Ce sont de vieux chemins dans Clapiers. Il a parlé de la Traverse de Montferrier.