Le coût de traitement externalisé de ces OMR représente un coût très important pour la collectivité alors même que les biodéchets peuvent être traités localement et "revenir à la terre" sous la forme de compost utilisable en agriculture. Dans ce contexte, Montpellier Méditerranée Métropole déploie un nouveau dispositif de collecte des biodéchets en Points d’Apport Volontaire (PAV), comme celui déjà mis en place pour le verre.

Déposez vos biodéchets, à partir du 26 juin 2024* dans les 14 Points d’Apport Volontaire.

* Date prévisionnelle

Les conteneurs (PAV) destinés à recevoir les dépôts de biodéchets ont été installés à Clapiers à la mi-juin 2024, la collecte par la Métropole devenant effective peu après. Ces PAV sont situés de manière à offrir à chacun une solution de dépôt des biodéchets proche de son domicile. En particulier pour l’habitat collectif et le centre-village qui n’avaient à ce jour aucun système de collecte dédié. Ces nouveaux points vous permettent de déposer vos biodéchets à tout moment de la journée. Les déchets sont collectés deux fois par semaine et les conteneurs nettoyés une fois par semaine.

>> Pour accompagner ce changement, un "kit biodéchets" est distribué dans chaque foyer. Il est composé d’un bioseau ajouré et de sacs kraft pour stocker les biodéchets à domicile, avant de les apporter au PAV de proximité. De là, ils sont dirigés vers l'usine de compostage métropolitaine Amethyst.
Ces biodéchets regroupent : les restes de café/thé, les légumes et fruits (épluchures…), les restes de repas, de fromage, les essuie-tout et serviettes en papier, les boîtes d'œufs, les restes carnés (viande, poisson), le pain, les coquillages et fruits de mer.

Un nouveau dispositif qui remplace la collecte en porte-à-porte du bac orange ou marron
Le nouveau mode de collecte des biodéchets en PAV remplacera à terme la collecte de ces déchets en porte-à-porte via les bacs orange ou marron.

La collecte des bacs orange ou marron prendra donc fin progressivement après la mise en service des 14 Points d’Apport Volontaire.

Pour les habitations avec jardin le composteur individuel est la solution de proximité la plus adaptée pour les déchets d'origine  végétale (exclusivement).
Elle vous permet de valoriser vos biodéchets végétaux directement dans votre jardin et de produire à domicile le compost qui ira enrichir votre sol. Un composteur bien utilisé n’occasionne aucune nuisance : pas d’odeurs et pas d’hôtes indésirables.
Important : Vous ne devez en aucun cas mettre les restes de nourritures cuites, le pain ou les déchets carnés dans votre composteur. Ces biodéchets autres que végétaux doivent être déposés dans l’un des points d’apports volontaires (PAV).

La Métropole fournit gratuitement un composteur individuel. Il vous suffit d’en faire la demande en Mairie auprès du guichet unique. ou de remplir le formulaire sur montpellier3m.fr/biodechets

N’hésitez plus et demandez votre composteur individuel !

Bernadette Brisard, Adjointe au maire, déléguée à la démocratie participative, a d’abord rappelé que ce groupe de projet appartient à une volonté globale d’associer les citoyens à l’action communale. Puis François Masselot, élu délégué aux mobilités actives, a précisé que l’enjeu était d’encourager les modes de déplacements actifs, propices à :
- la santé des personnes, menacée par la sédentarité et l’obésité (notamment les enfants), en fournissant un exercice modéré et régulier,
- la santé collective (moins de pollution),
- nos budgets personnels : au kilomètre, nous dépensons 10 fois mois à vélo qu'en voiture,
- aux budgets des collectivités : 1 km parcouru en voiture coûte près de 60 centimes à la société (sécurité, infrastructures), alors qu’en mode actif il lui rapporte 60 centimes (meilleure qualité de vie, moins de dépenses de santé…).

# QUI LE COMPOSE ?

>> Un collège d’élus :
- Bernadette Brisard
- Julien Bascoul
- François Masselot
- Christophe Coillot

>> Un collège citoyen de 9 titulaires et 9 suppléants :
- Alan Vergnes
- Aurore Chesnay
- Christiane Cammal
- Claire Gautherie
- Daniel Grzebyk
- Delphine L’Aot
- Frédéric Martarèche
- Guillaume Couronné
- Jean-Baptiste Izard
- Jean-Marie Puslecki
- Jérôme Riouall
- Raphaëlle Mouttet
- Romain Fafournoux
- Sian Wilmot-Hall
- Thierry Batut
- Thomas Garnier
- Tristan Tournier
- Xavier Joube

Nous adressons nos remerciements à ces personnes pour avoir apporté leurs compétences au domaine des mobilités actives et pour leur avoir consacré leur temps comme leur énergie.

# ON LES A RENCONTRÉS !

** Claire 40 ans : Je souhaite contribuer à modifier les habitudes des gens pour qu'ils adoptent des comportements plus vertueux.

** Sian, Clapiéroise depuis 15 ans : un asthme chronique, c’est le cadeau que la pollution d’une grande ville a fait, tout bébé, à l'un de mes enfants. Il faut avoir conscience de ce péril et lutter contre lui.

** Jean-Baptiste, au Fesquet depuis 8 ans, père de deux enfants de 5 et 2 ans :
J’apporte mon expérience de cycliste, du "vélotaf" vers le Millénaire et Euromédecine, aux courses et déplacements en famille dans le village.

** De l’avis général, il faut améliorer les liaisons cyclables vers Prades, Castelnau, le Millénaire…

Le Comité se retrouvera au mois de mai pour des sessions d’information et de formation.

L’implantation de ce type de micro-forêt en région méditerranéenne est très récente (moins de 3 ans), une part d’expérimentation sera donc reliée à ce projet qui sera suivi avec attention par des naturalistes. L’accompagnement à la réalisation de ce projet est assuré par Urban Forest : urban-forests.com

# Les Objectifs
– Installer un ilot de fraicheur dans un lieu très minéralisé (route, skatepark, city stade, parking)
– Fournir un habitat favorable à la petite faune indigène (insectes, reptiles, oiseaux).
– Améliorer le cadre de vie d’un lieu très fréquenté par les familles et la jeunesse
– Créer un espace végétalisé sous forme de chantier participatif pour favoriser le lien social et créer un lien entre les Clapiérois et cette micro-forêt

# Les Bénéfices attendus d’une micro-forêt
– Amélioration de la qualité de l’air
– Atténuation du bruit de la route
– Protection du sol contre les risques d’érosion et d’inondation
– Stockage des émissions de carbone
– Embellissement paysager

# Emplacement
Le site du skatepark a été sélectionné parce qu’il offre plusieurs avantages :
– Coupure paysagère et antibruit avec la RM 65
– Site communautaire et recevant beaucoup de public,
– Accès à l’eau (compteur existant)
– Accessibilité du chantier pour les engins

# Aspect participatif
L’impact sociologique de ces plantations est également important, car il repose sur la participation des citoyens aux plantations. Nous avons privilégié la participation des élèves de l'école élémentaire Victor Hugo parce que cette micro-forêt est un leg pour les générations futures et qu’ils seront les mieux formés pour en prendre soin.

Aux arbres, citoyens ! Les classes de Mesdames Martinez, Idir, Malécot, Thumloup, Paris et Rousset ainsi que celle de M. Catala se sont succédées toute la journée, soit près de 180 élèves, sans oublier 10 résidents du Foyer du Romarin et 30 parents accompagnateurs.

Cette micro-forêt deviendra donc un support éducatif et pédagogique pour les enseignants pendant les années à venir, avec la mise en œuvre d’un suivi scientifique élaboré en coordination avec le service Transition écologique de la Commune.

Le suivi d’évolution de la micro-forêt sera assuré par un comité de pilotage regroupant techniciens, élus, et citoyens déjà engagés dans le Comité de Projet Biodiversité.

La méthode MIYAWAKI, kesako ?
En vidéo sur YouTube : https://urlz.fr/nOhs

Développée par le botaniste japonais Akira Miyawaki, expert en écologie rétrospective, la méthode consiste à recréer un peuplement très dense d’arbres d’essences indigènes adaptées au sol et aux conditions climatiques locales sur le modèle des forêts natives :
– Densification de la plantation entre 3 et 5 arbres au m² disposés aléatoirement.
– Proximité pour favoriser un meilleur enracinement, une croissance plus rapide, et permettre aux arbres une coopération par leur réseau racinaire afin d’être plus résistants aux aléas climatiques, et de se porter assistance en cas de maladie ;
– Les essences vont de l’arbuste des bocages aux arbres de canopée pour une occupation optimale de l’espace vertical et un plus grand stockage de carbone.
L’interaction entre les plantes et les synergies qu’elles développent entre elles favoriseront un développement rapide. Une intervention humaine sera nécessaire pendant les trois premières années pour arroser et retirer les adventices et graminées qui pourraient pousser et concurrencer les jeunes plants en évolution.

Les forêts seront indépendantes, sans maintenance, sans produits chimiques ni fertilisants artificiels, sauvages et natives, et soutiendront la biodiversité locale au bout de seulement trois à six ans, d’après les expériences réalisées notamment au Japon, dont les forêts sont globalement similaires à celles qui poussent en France.

=> Dossier de presse – une micro-forêt créée à Clapiers <=

Dans le cadre de sa politique en faveur de la transition écologique, la Commune de Clapiers s’est engagée à gérer durablement la ressource en eau, en signant la charte d’engagement au label "Commune économe en eau" animé par l’Agence Locale de l’Energie et du Climat Montpellier Métropole (ALEC), structure à l’initiative de cette reconnaissance. Après la validation de son plan d’actions, le comité d’agrément composé d’experts dans le domaine de l’eau a donc décerné ce label à notre commune pour l’année 2024 grâce à une consommation en eau bien gérée.

Les actions mises en œuvre s’articulent autour de 3 thématiques :
– Etudier : connaissance du patrimoine lié à l’eau, étude des usages, suivi des consommations, exploitation des données des systèmes de télérelève.
– Equiper : mise en place d’une procédure de détection des fuites et d’un protocole de réparation, installation de matériel hydro-économe (Aquabion, assainisseurs d’eau), réglage des robinets temporisés, installation de réducteur de pression, installation de vannes de coupure d’eau.
– Sensibiliser : formation du personnel communal, sensibilisation des usagers, campagne d’affichage.

LES CONSEILS DE L'ALEC
Seule une petite partie de notre consommation est destinée à un usage alimentaire. A 93 %, l'eau est utilisée pour l’hygiène corporelle, les sanitaires, la vaisselle… et nous en usons
8 fois plus que nos grands-parents.

les Petits gestes pour économiser l'eau
=> Ne laissez pas couler l’eau (rasage, lavage des mains, des dents ou de la vaisselle). Équipez-vous d’un verre à dents !
=> Disposer une bouteille remplie de sable dans le réservoir de la chasse d'eau permet d'économiser 1 à 2 litres à chaque utilisation.
=> Installer un mousseur réducteur de débit sur votre robinet permet de réduire le débit d'eau de 30 à 50 % !
=> Une douche consomme 3 fois moins d'eau qu'un bain : 40 l pour une douche rapide, 70 l pour une douche longue et 150 l pour un bain.
=> Vérifiez que vous n'avez pas de fuites d'eau. Avant une absence, relevez le compteur d'eau. Si à votre retour le nombre a augmenté c'est qu'il y a une fuite quelque part.

Vous aussi, avec l’aide de quelques écogestes, réalisez des économies
– 1 robinet qui goutte : jusqu'à 120 €/an
– une chasse d'eau qui fuit coûte 900 €/an

Issues de sources gouvernementales et de groupements de consommateurs, voici quelques idées pour faire plaisir à votre porte-monnaie et mieux respecter l’environnement dans l'utilisation des outils numériques.

Box Internet : En passant de l’ADSL à la fibre, votre Box consommera jusqu’à quatre fois moins d’électricité. Réglez-la pour une mise en veille après un temps donné d’inactivité : sa consommation baissera alors de 30 % en moyenne (de 70 % si une mise en veille profonde est possible). Pensez-y aussi pour le décodeur TV relié à la Box. La sortie de veille est automatique quand vous sollicitez ces équipements. Débranchez-les quand vous n’en avez pas besoin.

Messagerie : 1,7 milliard de courriels sont envoyés chaque jour en France (émission de 1870 t de CO2 depuis un smartphone, trois fois plus depuis un ordinateur de bureau, 12 fois plus avec une pièce jointe de 1 Mo). (Source : impactco2.fr.)
Limitez donc vos envois de courriels et bannissez le "répondre à tous" quand ce n’est pas indispensable. Envoyer 20 courriels par jour depuis un smartphone avec une pièce jointe de 1 Mo émet autant que CO2 que 37 km par an en voiture. Pour l’envoi de pièces volumineuses, préférez le transfert de fichiers (FTP).
Les serveurs du "Cloud" consomment de 2 à 3 % de l’énergie produite sur terre… surtout avec du charbon et beaucoup d’eau pour leur refroidissement. Stockez plutôt vos informations sur des supports externes (qui à l’arrêt ne consomment rien).

Ordinateur : Ne gardez que les logiciels et les fichiers qui vous servent, videz régulièrement votre corbeille. Sauvegardez vos données sur un support externe. Réglez une luminosité moyenne pour l’écran. Programmez une mise en veille au bout d’un temps donné d’inactivité. Vous protégerez vos données, augmenterez la durée de vie de votre matériel et réduirez sa consommation électrique. Débranchez vos appareils non utilisés (sinon, même à l’arrêt, ils consomment de l’électricité).

Web : 4 recherches sur le Web c’est autant de CO2 qu’un kilomètre en voiture. Ne faites que les recherches nécessaires. Enregistrez vos sites préférés dans vos favoris. Chaque onglet consomme de l’énergie : fermez ceux que vous n’utilisez plus.
Utilisez des bloqueurs de publicité pour éviter l’ouverture d’onglets inutiles.

Imprimante : Éteignez-là quand vous ne l’utilisez pas. N’imprimez que les documents indispensables et en recto-verso, en noir et blanc si possible.

Smartphone : Pour une batterie qui dure, désactivez les fonctions et les applications inutiles (qui consomment de l’énergie sans arrêt : mises à jour et téléchargements automatiques, géolocalisation). La nuit, passez en mode avion (il coupe les connexions et utilise très peu la batterie) ou éteignez votre téléphone. Maintenez la charge entre 20 et 80 % avec le chargeur du fabricant. Quand la 4G ou 5G ne sont pas nécessaires, connectez-vous en Wi-Fi. Protégez l’écran avec une coque et un film de renfort. Laissez-le refroidir après l’avoir fortement sollicité (GPS, jeux). Nettoyez-le régulièrement et n’encombrez pas sa carte mémoire (effacez les messages, transférez les photos sur un support externe). 90 % des gaz à effet de serre liés au smartphone viennent de sa fabrication : préférez le reconditionné au neuf. Si votre matériel n’est pas réparable, mettez-le au recyclage, pas à la poubelle

Vidéos : Le streaming, c’est plus de 80 % du trafic Internet et 20 % de la facture CO2 numérique. 7 h de streaming par semaine en Wi-Fi sur smartphone ou sur tablette valent 48 km parcourus en voiture (125 km en 4 G !). Avec du streaming basse définition en Wi-Fi, vous diviserez par 6 votre empreinte carbone par rapport à de la HD en 4 G ou 5 G. De plus, sur un smartphone, vous ne verrez pas mieux en HD ou en 4K qu’en qualité DVD, tout en consommant beaucoup plus de données. Pour réduire encore votre consommation de données (et donc d’énergie), préférez autant que possible le téléchargement au streaming. En 2021, l’étude de la société Carbon Trust a révélé que la première plateforme mondiale de streaming avait produit en un an à elle seule (uniquement par la diffusion de son Top 10), autant de carbone qu’une voiture à moteur thermique parcourant… 1,8 milliard de kilomètres (1,4 fois la distance Terre-Saturne).

Cette volonté de l'équipe municipale s'inscrit dans une démarche de transition écologique alliant économies énergétiques et budgétaires.

Cette action permet de :
- Limiter les émissions de gaz à effet de serre,
- préserver nos ressources naturelles
- diminuer notre dépendance aux sources d’énergie importées (pétrole, gaz, uranium),
- diminuer les nuisances lumineuses,
- protéger la biodiversité et la faune,
- contribuer à améliorer notre santé.

/ l'Éclairage public en chiffre
L'objectif est de changer le regard sur nos usages de la lumière artificielle afin de ne plus la laisser dans tous les lieux déserts d’activités ou de passage, comme un robinet ouvert, sans aucune interrogation.

1 185 postes lumineux (sur 1 500) sont impactés par l'extinction de minuit à 5 h
=
soit 14 tonnes de CO2/an évitées

=
et une économie de 16 868 €/an

Selon l’ADEME, l’éclairage public représente environ 20 % du budget énergie d’une collectivité et 50 % de la consommation électrique. Un poste lumineux fonctionne durant
4 300 h/an.

Cela représente une économie de production électrique de  130 000 kWh. C'est l’équivalent d’émission annuelle de gaz carbonique d’une dizaine de voitures ou d’une Twingo ayant parcouru environ 200 000 km en ville.

Ils font comme nous !
Aujourd’hui, ce sont un peu plus de 12 000 communes qui ont mis en œuvre l’extinction partielle ou totale de leur éclairage public. Les communes de Prades-le-Lez, de Castries, de Sussargues, de Mauguio, de Carnon et de Montpeyrou pratiquent l’extinction de l’éclairage public. D'autres l’envisagent, car l’extinction partielle a pour objectif de concilier au mieux les besoins humains et le respect de la biodiversité. C’est une mesure de bon sens qui consiste à ne pas éclairer inutilement nos quartiers en cœur de nuit quand les besoins humains sont quasi nuls. Elle constitue l’action la plus efficace pour diminuer la pollution lumineuse et éviter un gaspillage d’énergie.

.L’objectif de cette instance sera de développer la production d’énergies locales en favorisant l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des bâtiments communaux, commerciaux ou résidentiels. Huit Clapiérois se sont portés candidats et deviennent donc membres de ce comité :
– Thierry BATUT
– Alain Fages
– Didier SIX
– Guillaume Couronné
– Chris Hall
– Jean-Pierre Betolière
– Anthony Meunier
– Daniel Grzebyk